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Développement durable


Se passer des pesticides, ça coule de source !

Votre commune est un territoire sensible aux polluants

A Avanne-Aveney, les berges du Doubs ne sont jamais très loin ! Cela fait de la commune un territoire vulnérable aux pollutions engendrées par les produits phytosanitaires autrement appelés « pesticides » (désherbant, insecticide, anti-limace, anti-mousse, .).
La vigilance est donc de mise pour tous les utilisateurs de produits phytosanitaires afin de préserver notre ressource en eau. La commune travaille dans ce sens et a engagé une démarche pour la suppression de l'utilisation de pesticides.

La démarche engagée par Avanne-Aveney

Si la collectivité doit assurer l'entretien des espaces et du cadre de vie de ces citoyens, elle ne doit pas pour autant ignorer les conséquences de ses pratiques en matière de santé et d'environnement. La prise de conscience doit être générale et doit conduire à la mise en place d'actions visant à limiter l'impact des pesticides mais surtout à en réduire l'emploi.

Dans ce contexte et sa volonté de préserver la qualité de l'eau, la commune d'Avanne-Aveney s'est engagée dans le niveau 3 de la Charte d'entretien des espaces publics : le niveau le plus exigent. Cela consiste simplement en l'abandon de l'usage des pesticides au profit d'aménagements et de méthodes alternatives.

Comment cette démarche est-elle mise en ouvre ?

Un diagnostic de l'utilisation des pesticides par la commune a été réalisé afin d'établir des pistes d'actions dans le cadre d'une démarche de suppression de leur emploi pour l'entretien de nos espaces.

Tout d'abord est-il nécessaire de désherber partout ? La question se pose. Quelques herbes peuvent en effet être acceptables sur certains secteurs et une re-végétalisation en cas de non-utilisation des surfaces est possible. Il faut revoir nos schémas concernant la présence de ces végétaux appelés « mauvaises herbes ». La propreté d'une commune ne passe pas systématiquement par la destruction massive de ces dernières.

A l'inverse certaines zones doivent être correctement désherbées, pour des questions fonctionnelle, sécuritaire, sanitaire ou esthétique. Dans ces derniers cas, des alternatives à l'emploi des produits chimiques existent : mécaniques, thermiques, manuelles elles doivent être adaptées en fonction du lieu à entretenir et de l'exigence attendue en termes de propreté.

Ainsi, il a été décidé par la commune d'Avanne-Aveney de ne plus employer de pesticides pour l'entretien de ses espaces sans pour autant les laisser à l'abandon ! Des réaménagements seront prévus pour limiter le développement des herbes par la mise en place d'un couvert sur le sol (enherbement, paillages, imperméabilisation). En parallèle, et pour contrôler la végétation levée, le désherbage se réalisera manuellement mais également à l'aide d'un appareil de désherbage thermique.


Cette démarche conduit nécessairement à une réflexion sur la manière de gérer ces espaces, et notamment sur le principe même de « la propreté ». Cette propreté et l'exigence d'entretien qui lui est associée, sont subjectives et impliquent que l'absence et la présence de l'herbe naturelle, et sa tolérance, doivent être relativisées en fonction des lieux, de leur usage et de ce qu'ils représentent. Dans cette démarche et pour préserver notre environnement, la commune a fait le choix de voir davantage de végétation, de la contrôler mais pas forcément de la supprimer systématiquement.



Il faut donc se réhabituer à voir plus de végétation dans nos villages. C'est un signe de progrès et non pas d'abandon !

=> Le meilleur outil pour limiter les pesticides, c'est d'accepter la végétation spontanée.




Préservation de notre environnement

Des contradictions évidentes

A l'heure où les médias ressassent les "litanies du développement durable", chacun imagine parfois que l'effort à produire concerne prioritairement le voisin qui roule en 4X4, accompagne son enfant, en voiture, à l'école alors qu'il peut désormais s'y rendre seul à pied en toute sécurité ou avec le bus scolaire.. Parfois, nous cultivons les arguments qui donnent une bonne conscience.
Un "bon citoyen" ne doit pas laisser son téléviseur en veille tandis que l'ordinateur familial ou celui du bureau reste en veille et consomme vingt fois plus d'énergie. On remplace les ampoules par des lampes "basse consommation" mais on oublie qu'elles apportent moins de chaleur, nécessitant une plus grande consommation de chauffage ... électrique !
Quand des élus, probablement un peu naïfs, prennent l'initiative d'élaborer des projets d'installation d'éoliennes, source d'énergie alternative renouvelable par excellence, un consensus immédiat s'instaure : très bien, mais ailleurs bien évidemment.
Oserait-on proposer l'implantation d'éoliennes sur les collines du village dans un site "en instance de classement au patrimoine de l'UNESCO" et "sur des sommets emblématiques" recensés par les services de l'Etat ?
Pourquoi faudrait-il que l'Europe réalise de gros efforts tandis que les Etats-Unis, mais surtout la Chine génèrent l'essentiel de la pollution de la planète ?
Face à ces contradictions, ces fausses solutions ou ces égoïsmes, il convient d'agir ensemble.

Une première avancée pour les ordures ménagères

Au début de l'année 2003, tous les habitants du village ont mis en application, avec conviction et rigueur, le tri sélectif des ordures ménagères permettant ainsi de réduire fortement le tonnage des ordures incinérées. Cependant, en contrepartie, les coûts du service de la collecte des déchets recyclables et de leur tri ont sérieusement alourdi la facture des ménages.
Récemment le Conseil d'Agglomération a décidé de prendre diverses mesures destinées à convaincre, puis à contraindre chaque citoyen, afin qu'il réduise le volume des déchets qu'il produit. Si chacun s'interroge sur la méthode à suivre pour produire moins de déchets, il est cependant nécessaire de se mobiliser et d'infléchir, progressivement nos habitudes : trier, composter, modifier nos achat ...
Pour accélérer les prises de conscience individuelles, la C.A.G.B. va instaurer une "redevance incitative", permettant ainsi d'asseoir le coût du service au niveau des déchets produits par chaque foyer.
Si ce principe est juste, les élus des villages considèrent que sa mise en oeuvre est hasardeuse.
En effet, les diverses expériences réalisées en France, en Belgique ou en Suisse, montrent que les déchets sont souvent abandonnés dans le bac du voisin ou plus généralement dans la nature ...

Une initiative pilote pour les eaux pluviales

De nombreux propriétaires de villas ont installé des récipients permettant de stocker les eaux de pluies pour arroser le jardin ou alimenter les toilettes, encouragés par des aides de l'État.
Beaucoup ignorent les actions engagées depuis plusieurs années par la municipalité pour atténuer les effets de l'urbanisation sur l'infiltration des eaux de pluie dans les sols et l'accélération de la montée des crues du Doubs.
Stocker temporairement les eaux de pluies collectées sur les bâtiments et les voiries afin de les disperser lentement dans le sol et d'évacuer, lentement, le "trop plein" dans les réseaux, tel est l'objectif de ces aménagements imposés depuis plusieurs années aux promoteurs du village.
Chaque "accumulateur-disperseu" d'eau pluviale fonctionne ainsi :

  • il doit stocker temporairement l'équivalent des pluviométries observées lors d'un orage spectaculaire d'août 1995 au village c'est-à-dire l'équivalent de 100 litres d'eau par m2 de surface construite et 65 litres d'eau par m2 de surface végétalisée de chaque propriété,
  • il disperse ensuite dans le sol une partie du volume accumulé tandis qu'après 24 heures, le volume d'eau restant dans cet accumulateur se sera lentement diffusé dans le réseau communal afin d'être opérationnel pour absorber un nouvel orage.

Si naturellement ces ouvrages contribuent à régulariser le cours de la rivière, à éviter la saturation des réseaux et à accroître l'infiltration dans les sols, leurs coûts élevés contribuent à renchérir les constructions.
Ainsi, un "accumulateur - disperseur" situé sous les impasses des rues des Blotets et de Chenoz, est en service depuis plusieurs années. De même un grand "accumulateur - disperseur" est implanté sous l'aire de jeux, entre la rue des Griottes et des Bigarreaux.
Le projet de construction du Centre J. Weinman conduit à stocker temporairement 2 800 m3 d'eau pluviales dans un grand "accumulateur - disperseur" souterrain.
De même, le dossier du permis de lotir de la future zone artisanale et commerciale inclut un "accumulateur - disperseur" souterrain d'environ 2 700 m3.
Ces dispositions, expérimentées depuis quelques années au village, sont dorénavant inscrites dans le Schéma Directeur d'Assainissement.
Ainsi, tirant la leçon des conséquences de cet orage exceptionnel de 1995 au village, la municipalité s'est engagée dans une démarche, unique et totalement innovante, dont l'efficacité est aujourd'hui totalement validée tandis que certaines communes envisagent de mettre en application des dispositifs similaires.

Alimentation en eau potable

La fourniture d'eau potable pour le secteur d'Avanne est assurée par la ville de Besançon, tandis que le réseau d'eau et sa distribution est assurée par la commune d'Avanne-Aveney. Le secteur d'Aveney est alimenté par le Syndicat de la Haute Loue et le secteur de la Belle Etoile est alimenté par le Syndicat du Val de l'Ognon. La gestion du réseau c'est-à-dire "l'affermage" est confié à la société Gaz et Eaux, tel : 03.81.62.02.02.

Schéma des circuits de distribution de l'eau potable

Distribution de l'eau potable

Qualité de l'eau

Centre de soins et d'hébergement J. Weinman

Défense incendie et sécurisation de l'alimentation en eau potable

A l'occasion de la délivrance du permis de construire du Centre de Soins et d'Hébergement J. Weinman, la commission de sécurité a imposé un système de défense incendie exceptionnel qui doit permettre de distribuer au moins 480 m3 d'eau en deux heures avec une pression supérieure à 1 bar.
Réglementairement, il revient à l'établissement de réaliser et de financer son système de défense incendie, par exemple sur la base d'un ensemble de "citernes-pompes-groupes électrogènes" autonomes...
En regard du coût de ces équipements et des difficultés budgétaires du Centre J.WEINMAN pour assumer cette dépense, il a été décidé que la commune prendra à sa charge la réalisation et le financement du "renforcement" du réseau communal d'eau potable au titre de la "solidarité".
Après étude approfondie, une solution a été élaborée en collaboration et avec l'aval de la Ville de Besançon.
Ainsi une canalisation de très grosse section sera mise en place entre le réseau du parc La Fayette et la rue des Combots, au titre d'un chantier engagé à la suite d'un appel d'offres qui sera lancé en janvier 2008.
En parallèle, cet aménagement permettra de sécuriser l'alimentation en eau potable des résidents du Centre, lors des incidents liés à la "casse" ou aux travaux sur le réseau. Une simple opération de manipulation sur deux vannes du réseau permettra de permuter l'alimentation sur le circuit d'Avanne ou sur celui de la ville de Besançon.
Enfin, à l'occasion des opérations de maintenance du château d'Avanne, le réseau communal pourra être alimenté directement à partir du réseau de la ville.
Financé par les "réserves budgétaires " du "Budget eau" du village et subventionné par l'Agence de l'Eau, cet aménagement sera opérationnel au cours de l'été 2008.

Projet de création d'une extension du réseau d'alimentation en eau potable

Cliquer sur le plan pour l'agrandir
Projet de création d'une extension du réseau d'alimentation en eau potable




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9 rue de l'Eglise
25720 Avanne-Aveney
Tel : 03.81.41.11.30
Mail: mairie@avanne-aveney.com Astreinte urgence : 06.88.22.88.69

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Lundi : 9h à 12h et 13h30 à 17h30
Mardi, Mercredi et Jeudi : 13h30 à 17h30
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